La restriction cognitive dans le cadre de l’alimentation est présente pour plusieurs personnes, et ce, probablement sans que ceux-ci soient nécessairement au courant qu’ils luttent avec ce « problème ».
Voici une liste, non exhaustive, qui démontre qu’il y a restriction cognitive reliée à l’alimentation :
Je pèse mes aliments et je mange uniquement la portion que j’ai calculée préalablement, je ne me resserre jamais une deuxième portion.
Je mange à heure fixe.
Je finis toujours mes assiettes.
Je décide d’avance de quoi sera composé mon prochain repas, menu de la journée et même parfois menu de la semaine.
Je calcule les calories.
Je prévois à l’avance quel écart je vais me permettre.
C’est ma tête qui décide ce que je mange, quand je le mange et combien j’en mange.
Au restaurant, je fais des choix en fonction de ce que me dit ma tête et non de ce que j’ai le goût de manger.
J’ai une liste d’aliments interdits; aliments que j’évite de manger parce qu’ils font grossir, et si j’en mange, je me sens coupable et je me juge sévèrement.
Même si je ressens la faim, si ce n’est pas l’heure de manger ou si j’ai déjà mangé la portion prévue de mon repas, je ne mange rien et bois de l’eau, je me dis « ça va passer ».
Je n’écoute pas ou n’entends pas mon signal de satiété qui m’indique que je n’ai plus faim. D’ailleurs, mon signal de faim n’est également pas très distinctif pour moi.
Je ne me préoccupe pas de me sentir rassasié après un repas, l’important c’est que j’ai mangé ce qui était prévu. D’ailleurs je ne sais pas trop ce que veut dire rassasié.
Si je ne calcule pas ce que je vais manger et quand je vais manger; je me sens perdue, c’est comme si je ne contrôle plus rien et je me sens mal et inconfortable, ce qui impacte mon humeur de façon généralement négative.
Je me sens bien dans le contrôle alimentaire, ça me sécurise.
J’ai peur de grossir si je ne contrôle pas mon alimentation.
Mes choix sont presque toujours dictés par les aliments que je considère santé ou peu engraissant et non sur mes goûts.
J’ai fait des régimes à répétitions, c’est une roue sans fin.
Si je fais un écart à ce que j’avais prévu et qu’en plus, l’aliment mangé n’est pas sur ma liste d’aliments que je m’autorise, je me sens coupable, fautif/fautive, la peur de grossir peut obséder, je vais me peser pour voir l’impact, je vais me punir en me jugeant sévèrement, et j’ai sauté un repas pour rattraper le coup, mon humeur va en souffrir assurément.
Je me pèse souvent, parfois plusieurs fois par jour.
Le chiffre que la balance me renvoie à un impact direct sur mon humeur
Etc.
Si vous vous êtes reconnus dans un ou plusieurs points de cette liste, il est bien possible que vous soyez dans la restriction cognitive. Pour y avoir moi-même été plusieurs années, je peux saisir ce qui vous habite.
Pourquoi sortir de la restriction cognitive?
Savoir qu’on est en restriction cognitive est une chose, mais pourquoi vouloir en sortir me diriez-vous?
Car, effectivement, c’est sécurisant de penser que vous contrôlez la situation, mais si on y regarde de plus près, êtes-vous vous réellement satisfait, heureux, épanouis et libre?
Si votre réponse est non, alors peut-être est-il temps pour vous de revoir ce qui vous pousse à rester là?
Sachez que c’est possible de se libérer de cette prison mentale qui vous maintient pris dans votre tête et vous empêche d’être libre de manger de façon intuitive, en écoutant les signaux que votre corps vous envoie. Votre corps, je vous le rappelle, est conçu et mandaté, et ce, depuis votre naissance, à vous dire quand, combien et quoi manger… c’est juste que vous avez, à un moment donné, cessez de l’écouter.
Sachez que redevenir un mangeur intuitif signifie également, revenir au poids que votre corps devrait peser, je reviendrais plus en détail sur ce sujet dans un prochain post.
Je ne vous cacherai pas que c’est un parcours qui peut être insécurisant au début, car vous allez apprendre à lâcher prise, vos repères habituels vos changé, votre façon de gérer la nourriture va changer, votre façon de décider ce que vous allez manger va changer, vos interdits vont être progressivement éliminés.
Tout ceci ne se fait pas du jour ou lendemain, et il est important pour réussir la démarche d’être conscient que cela demande du temps, de la persévérance, de la motivation, de l’indulgence et de la bienveillance envers vous-même, mais surtout de tenir bon dans les moments où votre petite voix intérieure vous dira : « Laisse tomber, revient comment avant… tu n’y arriveras jamais… » Cette voix est la voix de votre saboteur et croyez-moi, à un moment ou à un autre, elle va vouloir se faire entendre! Mais si vous persévérez, une fois arrivé à la ligne d’arrivée, vous allez vivre en étant débarrassé d’une pression inutile, d’un contrôle qui nécessitait beaucoup de votre énergie.
C’est tellement libérateur lorsqu’on persévère et que finalement on devient un mangeur intuitif et non un mangeur conditionné par les diktats de la société.
Sachez que je parle par expérience personnelle et également professionnelle, j’ai à cœur de vous accompagner et de vous aider à réussir! Car je sais à quel point c’est lourd à porter seul et combien une fois libéré, la vie devient plus belle et les possibilités plus grandes.
Sachez qu’après mes études en relation d’aide et en hypnose, j’ai choisi de me spécialiser en réconciliation corporelle, car c’est un chemin que j’ai moi-même parcouru et qu’à une certaine époque, j’aurais aimé être accompagné sur la libération corporelle qui commence par la libération de la restriction cognitive.
Au plaisir de vous accompagner vers votre libération!
Chantal Moreau
TRA, Thérapeute en relation d’aide©
HCE, Hypnothérapeute clinique
514-708-4048
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